BASA
Académie Saint Anselme que complètement dessiné le portrait de ce bien– faiteur valdôtain que fut Jules Brocherel. Évoquer sa mémoire comme nous le faisons en ce jour dans cette vénérable Société Acadé– mique, est bien, et c'est justice. Mais il serait hautement souhaitable que le souvenir d'un tel grand homme fût perpétué par un signe plus tangible. La reconnaissance nous y incite. L'exemple que sa vie peut être pour les générations futures de jeunes valdôtains nous en fait presque un devoir. Quoi de plus touchant, en effet, que ce long amour de 60 ans, passés à célébrer par la pres– se, par l'image - les deux plus formidables moyens d'expression modernes - ce petit pays dont il ne se détacha jamais? Quoi de plus convaincant, aussi, qu'un tel u– nique amour ait pu, à lui seul, alimenter toute une vie? Quelle magnifique unité dans la courbe de cette existence, dans les jours de ce véritable montagnard, pour qui le plus grand honneur consistait à voir, du haut d'un pic, le soleil se lever sur ces chères montagnes dont il fit le chant le sa vie ! C'est pour tout cela que le souvenir du pion– nier Jules Brocherel est assuré de vivre à ja-
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