BASA

Académie Saint Anselmè les Valdôtains en général, au culte et aux souvenirs des ancêtres et à l'amour de la petite patrie, si indignement piétinée dans le passé ; cependant elle n'a jamais ou– blié la grande nation, " sur les qenou.x: de laquelle le ciel propice a voulu nous placer •. Ce n'est pas tout à fait la perte de Mgr. le Président qui a provisoirement paralysé la vie de notre illustre Compagnie et fait ajourner ses séances jusqu'aux pro– chaines Kalendes de février. - M. le Vice-Président, Sé– nateur Ernest Page, o été pendant toute l'année 1954, dé– bordé de besognes: joutes parlementaires, luttes électo– rales, rédaction d'articles divers, etc., ont jusqu'ici absorbé tous ses loisirs et tout le plus clair de son temps. Toutefois il n'en est pas esquinté, il n'en a pas les ailes cassées. Tant s'en faut! Plus fier à juste titre qu'Arta– ban, il peut s'en réjouir, s'en féliciter comme O' Connel, qui _ sut .libérer l'Irlande du joug de la perfide Albion. Il faudra bien savoir exploiter cette victoire afin que no– tre Autonomie, si péniblement conquise, n'en soit pas tqujours un piteux simulacre et ne marche pas sempi– ternellement seulement cahin - caha comme une tortue boi~euse. En avant donc, pères conscrits de la grande Région Valdôtaine 1 ne mettez pas les pouces. La Vallée attend du gouvernement la réalisation de ses promesses. On peut en arriver là sans heurt et sans logomachie truculente. Ce n'est pas par indolence, avons nous dit, que l'A– cadémie a interrompu ses travaux. Quant au Secrétaire, . le quiétisme n'est pas pour lui déplaire, quoiqu'il ne soit pas fait pour les inactions de l'âme et pour les visions extatiques de M.me Guyon, ni pour les mysticismes du grand Fénélon, qui s'endort dans sa mémoire harmo– nieuse.

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