BASA
.Académie Saint .Anselme s Est-ce à dire qu'aucune agitation du dehors, que rien, aucun événement n'est venu rider le plat monotone de notre silencieuse Compagnie? Non 1 La mort, la sinistre camarde, y a . frappé ses coups rudes et sans appel. Des personnalités, qui . y ont joué un rôle · de tout premier plan, ont été ses victimes : Mgr. le Président Boson, MM. le~ professeurs Brocherel et Ferré, ensuite M. le Prof. Neri de l'Université de Turin, M. · l'Abbé Vesce, Curé de Strambino, M. le Prof. Coiazzi, salésien, ont laissé dans nos rangs des vides très regrettables. « On salue les nou– veaux venus, dirait le Chan. Frutaz, et l'on pleure sur les tombeaux '" 0 0 0 C'était à M. le Vice-Présidenf, Ernest Page, qu'incom– bait la tâche d'évoquer le souvenir de Mgr. le Président. n s'en est acquitté avec une rare maîtrise et une com– pétence non_ commune. Mgr. :eoson a été dépeint dans toute la vérité de sa physionomie et envisagé sous tous ses aspeds. Notre feu President naquit à Valgrisenche le 15 décembre 1883 d'une famille patriarcale, où les traditions de foi, d'honneur, de labeurs intenses, s'étaient perpétués de génération en génération. Son enfance et une partie de sa jeunesse s'écoulèrent auprès de son oncle, le Chan. Jean - Baptiste Boson, prieur de la Collégiale, administra– teur hors ligne, qui exerça les fonctions de procureur du Chapitre en des temps au non plus critiques, où les chevaliers de la truelle faisaient rage et allaient suppri– mer une institution que les siècles avaient respectée. Il réussit à la sauver des scélérates machinations des for– bans de l'impiété. C'est là, dans les parvis sacrés que s'épanouit sa jeune existence; c'est là c::rue l'adolescent et plus tard le Jeune ·
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