BASA

Académie Saint Anselme 87 gogne à la souveraineté impériale germanique et ,au moment où en fait la souveraineté de l'É– tat - (droits de justice, d'impôts de guerre et même de monnayeur) - allait en se morcellant de plus en plus, la Maison de Savoie commen– ça à prédominer dans le Val d'Aoste. Le ma– riage du fils d'Humbert et d'Aleis de Suse est sensiblement postérieur et il est tout à fait dis– tinct de cet événement. L'histoire des posses– sions piémontaises des Princes de Savoie n'a rien de commun dans ses origines avec l'histoire du Val d'Aoste et en resta toujours séparée. Quand l'héritage d'Aleis ou Adélaïde de Suse échappa pour un temps à la Maison de Savoie, dans « l'imbroglio » des rivalités seigneuriales et des rébellions autonomistes et républicaines des communes, Aoste demeura savoyarde. Quand la branche d'Achaïe reçut en apanage le Pié– mont et Turin, le pays d'Aoste, tout situé qu'il fût de l'autre côté des monts, resta lié aux pos– sessions françaises, pourrait-on dire, et bourgui– gnonnes de la branche aînée des Comtes de Maurienne devenus Comtes de Savoie. En quoi consistaient, comment s'exerçaient les droits des Comtes de Savoie dans le Comté d'Aoste? Ils y avaient un vicomte, des agents, mais que d'obstacles entravaient ce modeste commencèment d'administration.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=