BASA

Académie Saint Anselme 113 me en l'absence du Comte. Le principal arti– san de ce revirement avait été précisément le vidomne de l'évêque, le remuant Nanthelme II <le Martigny. Le château de la Bâtiaz ne passa entre les mains du Comte de Savoie qu'en 1384, date à laquelle Edouard de Savoie occupait pré– cisément le siège épiscopal de Sion ! Sous l'épée de Savoie Sous la protection des Comtes de Savoie, Mar– tigny jouissait maintenant de la paix et de la stabilité ; ses franchises et ses coutumes loca– les avaient é té respectées. Une Charte d'Amé– dée VIII, datée d'Hautecombe, le 18 juillet 1399, en fait expressément mention. Elle est conser– vée comme un trésor aux Archives de Martigny. Si les princes étaient bienveillants à l'égard de leurs sujets de Martigny, il n'en fut pas tou– jours de même des châtelains qu'ils leur dépu– taient. Jean de Châtillon et Jean de Villette ne respectèrent pas toujours la coutume locale dans la procédure judiciaire, qui voulait que les pré– venus fussent jugés en audience publique et non à huis clôs; d'où des chicanes entre châ– ielains et bourgeois, ce qui montre l'attache– ment que ces derniers avaient pour leurs fran– chises et ce qui démontre que la liberté n'est

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