BASA

Académie Saint Anselme 115 boucheries ; par contre, les vidomnes devaient, comme tout bourgeois, payer leur part d'impôts, participer à toutes les tailles, manoeuvres, cor- vées et autres charges de la Communauté. Cha– que fois que les vidomnes cherchaient à éva– der à leurs devoirs, les bourgeois, syndics en tête, recouraient au châtelain, au Comte ou à l'évêque pour les ramener dans le droit sentier. Si bien qu'on peut dire que l'esprit démocra– tique n'est pas né chez nous avec la Révolution fraIJ.çaise; c'est plutôt le contraire qui est vrai. A nouveau sous la crosse des évêques de Sion Après la bataille de la Planta, les Haut-Valai– sans se jetèrent sur le Bas-Valais, brûlant et pil– lant sur leur passage. Le château de la Bâtiaz fut pris et incendié et Martigny dût faire sa soumission. Les Patriotes rendirent Martigny à !'Évêque, qui confirma ses franchises en 1497 ; mais les rivalités des familles dirigeantes du Va– lais, en particulier les Schiner et Supersaxo, a– menèrent beaucoup de misères sur la popula– tion, si bien que plusieurs regrettaient le beau temps des Comtes et Ducs de Savoie. Traité en pays vaincu, Martigny perdit en– core beaucoup de son importance du fait qu'il

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=