BASA

Académie Saint Anselme 121 Au siècle dernier, les Soeurs de la Charité de S.te Jeanne-Antide se sont chargées de !'Hô– pital e t d'une École ménagère et de commer- . ce, tandis que les Frères de la Société de Ma– riey ouvraient un Collège pour jeunes gens. Récemment, les Pères Rédemptoristes s'y sont établis et les Soeurs de Vérolliez, en janvier de cette année, ont ouvert un asile de vieillards pour les personnes des deux sexes. Tout cela donne une certaine importance re– ligieuse à Martigny qu'il n'avait pas dans les temps reculés. Et, modeste compensation pour avoir perdu ses évêques, Martigny est, depuis la fatale date de 1752, date de la sécularisation des personnes et des biens du Mont-Joux dans les États Sardes, Martigny, dis-je, est devenu le siège de l'antique Prévôté du Grand-St-Bernard, qui naquit ici-même, vers le milieu du XIe siè– cle. Dix prévôts se sont succédés à Martigny en l'espace de 200 ans. Tous furent Valaisans, à l'exception de Claude-Philibert Thévenot, Franc– comtois, qui obtint, en 1762, de Clément XIII une bulle lui accordant, ainsi qu'à ses succes– seurs, les « pontificalia more episcoporum » . Le Prévôt Louis-Antoine Luder eut l'honneur de re– cevoir le premier Consul Bonaparte ; son suc– cesseur, Pierre-Joseph Rausis vit l'union de l'Ab– baye de St-Maurice à la Prévôté du Grand-St-

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