BASA

Académie Saint Ansehne 129 tuel, le docte chanoine Naz, tandis que Mon– s ieur Benoist représente ce foyer d'études scien– tifiques qu 'est la «Société d'Histoire Naturelle ». Par le mérite de ses travaux d'histoire, ses publications dans de nombreuses revues, ses contacts fréquents avec Paris, le général Lestien eût apporté. dans cette journée, un peu de l'at– mosphère, non pas certes politique, mais labo~ rieuse et savante des bords de la Seine. Comme J'avait fait Monsieur Daniel Rops, des Acadé– mies Française et de Savoie, lors de sa confé– r ence sur Saint Anselme . Cependant, je ne l'ignore pas Messieurs, vous ne m'en voudrez pas de tenir ici la place de ces éminents personnages. Vous me jugez un peu valdôtain. Avec raison. Mon nom se lit sur de vieilles tombes de vos -villages. Il a été porté par de grands savoyards valdôtains auxquels les miens étaient attachés, par une parenté, moins directe qu'on me fait souvent l'honneur de le croire, et par une du– rable amitié. Je pense aussi que vous appréciez dans ma personne ·_ et c'est ce qui m'autorise à vous parler de moi sans être jugé haïssable - oui, je pense que vous appréciez en moi un témoi– gnage vivant de cet attachement que tant de valdôtains d'origine gardent pour leur patrie.

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