BASA
Académie Saint Anselme 137 Les Diocèses Mais voici que cette création de cités nouvel– les va provoquer celle de diocèses chrétiens nouveaux. Il y a un évêque à Lyon, en 177, St. Pothin. Et nous savons, par St. Irénée, que les chré– tiens des Gaules reconnaissent la primauté pon– tificale de Rome. Pour eux le Pape de Rome est bien le chef de l'Église. Et, lorsqu'à partir du. V 0 siècle, les paroisses rurales vont se multiplier, c'est sur les Saints vénérés à Rome, c'est sur les groupes d'églises de Rome qu'elles vont se modeler. Mais cette fidélité romaine n' empêche pas que l'initiative de fondation de diocèses nou– veaux, dans notre région, vient principalement de Vienn~. Vienne, en effet, a son évêque à partir de 250. Après quoi, à l'ouest des Alpes, viennent: Em– brun, entre 362 et 379, Grenoble en 379, Sion en 380, Genève en 400, Tarentaise entre 430 et 450, Sisteron en 509, Gap en 517, Belley en 552, Maurienne en 575. À l'est des Alpes et à l'autre bout de la voie impériale, quand donc Milan eut-il son diocè– se? Il serait bon de connaître, sur ce point, l'é– tat des travaux historiques locaux. Si l'institu-·
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