BASA

138 Académie Saint Anselme tion de ce diocèse est postérieure à l'édit de liberté donné à l'Église, par Constantin, à Mi– lan, en 313, le fait soulignerait une antériorité notable en faveur de Lyon et de Vienne. La fondation de l'Église de Verceil est un au– tre événement chrétien sur la voie Vienne-Mi- · lan, en 340, avec St. Eusèbe. Il faudrait revoir la question des deux Eusta– se d'Aoste. Si. selon certains historiens, Eustase 1.er a été le premier évêque d'Aoste, vers 364, il a pu être envoyé, d e Verceil, par St. Eusèbe. Si, selon les listes épiscopales connues et re– censées par Mgr. Duchesne, c'est Eustase II qui a été le premier évêque d'Aoste, cela place la fondation du diocèse en 451 (1). Eustase II ne pourrait plus alors, au moins directement, être un envoyé de St. Eusèbe, mais il viendrait tou– jours de VerceiL Un problème analogue se pose pour Novare. Ivrée et Turin. Même si la fondation d'Ivrée et de Turin, avec St. Maxime, ne doit pas être re– culée au delà de 451, il reste que tous ces évé· nements diocésains, y compris celui de Turin, sont dépendants de la voie Vienne-Milan. Ce sont des événements gallo-romains. (1) Mgr. Duchesne. Fastes épiscopaux de l'anciennf'. Gaule, I, p. 240.

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