BASA
150 Académie Saint Anselme Lorsqu'à l'âge de 21 ou 22 ans, c'est-à-dire, sensiblement, vers 1055 - il y a neuf siècles, Mesdames et Messieurs, et peut-être pourrions– nous célébrer ce 9.e Centenaire d'un grand dé– part en Chrétienté - Anselme décide, pour é– chapper à l'opposition paternelle, de quitter son pays pour suivre sa vocation ; où va-t-il ? Cousin par sa mère du Comte Humbert aux Blanches Mains, il vient en Bourgogne, c'est-à– dire, plus précisément, en Savoie et à Lyon, par le Mont Cenis. De là, il passe en France, où il demeure trois ans, avant de gagner la Norman– die. C'est à Avranches qu'il entendit parler de l'Abbaye du Bec et de son Abbé Lanfranc. Après avoir étudié au Bec, il en deviendra I'Abbé et mourra Archevêque de Cantorbéry, en Angleterre. St. Anselme, Docteur de l'Église, est une gloi– re spécifiquement valdôtaine, comme St. Fran– çois de Sales, qui le vénérait beaucoup, est une gloire spécifiquement savoisienne. Ce fait peut-il être approfondi, dans l'ordre littéraire? Oui, si l'on considère l'apport récent fait à la question du latin chrétien par l'Univer– sité de Strasbourg. Le professeur Albert Blaise vient d'éditer son «Manuel du Latin Chrétien» et, en collaboration avec le professeur abbé
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