BASA
12 .A.cadémle Saint Anselme badours, les exploits des preux, la religion qui impré– gnait tous les actes de la vie, le grisaient d'enthousiasme. L'Académie fut l'objet de ses dernières pensées com– me la grandeur et la prospérité de la Vallée d'Aoste a- · voient été sa préoccupation constante. Nous espérons_ que M. CoUiard continuera à retracer la vie et les mérites de l'ancien Président de notre Com– pagnie et du grand patriote. VII Origine des discours de réception à l'Académie Ne pourrait-on pas introduire . aussi .dans notre Aca– démie l'usage déià en vogue, depuis longtemps, dans la plupart des Sociétés Savantes d'imposer à ' tout nouveau récipiendaire l'obligation de prononcer un DISCOURS DE RtCEPTION 7 Mais à quelle date remonte cet usage ? A 1640, sept ans après la fondation de l'Académie fran– çaise. Le célèbre avocat Patru emboucha si bien. sous la grande coupole, la trompette pour célébrer sa gloire et sa jubilation d'avoir été rangé parmi les Immortels, et aussi pour leur exprimer sa gratitude, que ses collègues, en– chantés de ce dithyrambe, adoptèrent l'usage d'exiger de tout nouvel élu le discours de réception. En 1671, Charles Perrault, obtint un tel succès d'enthousiasme que l'illustre Compagnie résolut de rendre publiques les séances aca· démique·s, qui jusqu'alors s'étaient tenues en forme pri– vée. Le premier discours public fut prononcé en 1673
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