BASA
Académie Saint Anselme 199 Dans cette floraison de fondateurs, parmi ces centaines de noms, laissez-moi retenir seulement celui de Philibert Millet, d'Etroubles, qui cède plusieurs pièces de terre à l'école ne demandant en retour « qu'un chanta] de grâce annuel pour le repos de l'âme du dit cédant». Un chanta]. Décidément, tout n'était pas mau– vais, dans notre vieux français et l'on aurait pu conserver certains termes d'une poésie prenan– te comme celui-ci. La capitale du Duché était, on le concevra ai– sément, la mieux partagée quant aux écoles. Un puissant Collège, dirigé par les Pères Bar– nabites, succédant aux chanoines de Notre Sau– veur, abritait près de 300 élèves. C'était le col– iège de Saint-Béning, de fameuse mémoire. Les jeunes filles étaient élevées dès 1634 par les Visitandines. En 1658, ce furent les chanoi– nesses de Lorraine qui ouvraient au Bourg un internat et un externat. Enfin, vinrent en 1831 ~es Soeurs de Saint-Joseph de Lyon. J'arrête ici cette courte présentation, car à par– tir de ce moment-là, les institutions prolifèrent de tous côtés. Le dix-neuvième siècle scolaire est donc tran– quille dans sa première moitié, où les écoles con– tinuent à fonctionner, distribuant, ai-je besoin de le dire? l'enseignement en français ou en la-
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