BASA
218 Académie Saint Anselme dwit doliu deuil; gwét gubiu; soyt sabucu sa– tulu sureau ·et saoût; istomat, bwét boscu bois . Dans quelques mots le t. semble être là uni– quement comme morphème de singulier. En ef– fet certains mots sont employés plutôt au plu– riel qu'au singulier comme pèy pois; fezü ha– ricots ; Io zü les yeux ; Io z iséibü les chénevot– tes. Pour former le singulier de ces mots plu– riels on se contente d'ajouter un t à la fin du mot pluriel et nous avons ü peyt, fezüt, Io züt, iséibut. - La consonne la plus employée dans notre pa- tois est certainement le d fricative interdentale. Elle prend sa source à une dizaine d'endroits différents. Elle vient de G initial suivi de A ou de E : dono, la du, dônayi, dônèt la chatière qui en réalité sert plutôt pour les poules que pour les chats; du J initial Jo dày jugos ; dünà jejunium ; dwô jocu jeu; remarquez le déplacement d'accent sur la finale ; de J intervocalique : plodi ploja ; lodi laubja, ipidyéd impejorare euphémisme pour avorter bëdû bejone résine. Surtout le d vient de r quand cette consonne· est finale ou intervocalique.
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