BASA

Académie Saint Ansehne 227 part, « des essais d'écrits, des terriers, des re– çistres, surtout des noëls, des contes, des sati- C'est pour cette raison qu'on le considère, à juste titre, comme la plaque tournante des parlers franco-proven– çaux » (Jules Brocherel, « Le patois et la langue française .en Vallée d'Aoste» Editions Victor Attinger, 7, Pl. Piaget, Neuchâtel, p. 47). M. Frutaz, au lieu, affirme que c'est un « patois bour– guignon et franco-provençal " W-G. Frutaz, « Les origines de la langue française dans la Vallée d'Aoste», Aoste, Impr. Joseph Marguerettaz, 1913, p. 21). M. Fenouillet déclare, à son tour, que les idiomes «des pays qui ont formé autrefois la monarchie de Savoie, c'est– à-dire, entre les deux départements savoisiens actuels, la Bresse, le Bugey, le "pays de Gex, la Michaille, les can– tons suisses de Genève, Vaud et Valais, et même la Val– lée d'Aoste» doivent être considérés comme ayant une mêma appellation de « dialecte savoyard » : mais que éelui· cl, à son tour, avec le languedocien, le provençal, le bour– guignon, le picard, le limousin, « doit être rangé dans le .groupe de ceux franco-provençaux» (F. Fenouillet, «Mo– nographie du Patois Savoyard», Annecy, Libr. Roche , 3, Rue de !'Evêché, 3, 1903, p. 21). Le chanoine Bréan est cependant contraire aux thè– ses susdites et dit que « cette théorie est complètement fausse» (c'est-à-dire la théorie qui déclare que notre pa– tois est compris dans le groupe des idiomes franco-pro– vençaux) « puisque, comme nous venons de le voir, «oué • nie dérive pas du tout de «oc-est», mais tout simplement de «oil"• qui s'est transformé en « oé », puis en "oué,.:

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