BASA
228 Académie Saint Anselme res, des chansons et d'autres compositions d'un genre léger» (3), notre patois. je le repète, n'eut pas une tradition littéraire ni au moyen-âge, ni aux premiers siècles de l'âge moderne (4). D'ailleurs il aurait été pour moi une oeuvre choquante que de vouloir discerner dans les textes, très rares en effet, en romand et en fran– cien, trouvables dans notre Vallée - tels Le Mystère de Saint Bernard » et « La Châtelaine du Vergier » - là où terminent ces deux lan– gages et là où commence notre patois. E· t il ajoute : "Nous ne dirons pas que des formes franco– provençales n'aient jamais pénétré dans le patois val– dôtain, nous disons cependant que celle qui paraissait étre la colonne vertébrale du système, d'après lequel no– tre patois appartiendrait à la famille de la langue d'oc, est complètement brisée. Nous ajoutons que, par contre. toute la charpente du patois valdôtain est solidement cons– tituée par la langue d'oi1,. (Joseph Bréan, «Anthologie Littéraire Valdôtaine •, Aoste, Impr. Vald., 1948, na appen– dice, p. 232). (3) - F. Fenouillet, c Monographie du Patois Savoyard"• Annecy, Libr. Roche, 1903, p. 4. (4) - Maxime Durand, « La langue de la Maison de Savoie langue des Valdôtain •, Aoste, Tip. Eredi G. Mar– guerettaz, 1937, p. 11.
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