BASA
234 Académie Saint Anselme Vouë, gnenca un croè boton que vaille, Vou-te tsandzé un pan p'euna saraille? Inque fat-no-s-aplanté ; L'est pe lo senti tsanté. - Le bon vequen de Sarro et cis de Tsesalet : Les-s-un cheuchavon l'ouillo, le-s-âtre Io faret . T'ë vrei? Son de messondze, La litanïe londze, Et pe la feni fran vouë. Mais heureusement il y eut après des temps meilleurs. Notre peuple se préparait. au début du XIXe siècle, à déchaîner son offensive contre les soi– disant langues « nobles », au nom de son mê– me patois, au nom de sa langue du terroir . Il commença à fréquenter l'école et commen– ça à lire les premiers textes en langue françai– se et à êtrê quitte envers ceux par qui avait été exploité dans une façon inhumaine pen– dant plusieurs siècles. Il devint enfin ce « peu– ple-roi» que les illuministes avaient rêvé pen– dant de dizaines d'années. Un peuple qui sa– vait maintenant ce qu'il était et ce qu'il voulait. Et la révolte des patoisants franco - proven– çaux - je prends la liberté d'employer ces ter– mes plutôt guerriers, mais pour moi-même elle a été réellement une époque guerrière -. corn--
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