BASA
Académie Saint Anselme 235 mença dans le sud de la France, Pays de toute liberté, sous les auspices du savant Roumanille, qui voulait « remettre en lumière l'idiome franco– provençal » (8). En ce temps-là, Roumanille, qui était profes– seur au Lycée d'Avignon, « aveva tentato, in ceI"– ti suoi versi, popolareschi ma lavorati con arte, di risollevare il dialetto del territorio a dignità d1 lingua poetica, e già vagheggiava di promuo– vere un Rinascimento provenzale, una ripresa della tradizione letteraria d' « oc», da tanti se– coli interrotta » (9). Mais peu-être la passion, l'élan, la dédition de Roumanille n'aurait pas suffi pour faire re- · naître en forme définitive le provençal, si la (\ providence ne lui avait pas envoyé, comme par hasard, à son lycée, un jeune homme de son même pays, . au nom inconnu de Frédéric ·Mistral, à qui il apprit à a imer, outre les clas– siques latins, grecs et français, l ' idiome ma– ternel de Provence, et à s'en servir, au lieu du (8) - Abbé J.-B. Cerlogne, « Le patois valdôtain, son ori– gine littéraire et sa graphie », Aoste, Impr. Cath. , 1909, p . 6. (9) - Diego Valeri, Intr. ::::r « Mirella », d i Federico Mis– tial, Torino, U.T.E.T., 1930, p. 6.
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