BASA
242 Académie Saint Anselme Le même abbé Henry, en écrivant pour lui le « Postface » à son oeuvre, exalta par ces mots lance respectueuse de nos populations. D'autres sympa·· thies illustres, d'autres encouragements tardüs sont venw; aussi dire à C e r 1 o g n e que son oeuvre poétique avait de la valeur. Et il a été sensible à ce témoignage des folkloristes et des romanistes de l'Italie et de l'étranger. Parmi ces derniers, mentionnons Frédéric Mistral, Eugène Ritter, professeur à l'Université de Genève, l'abbé Rous– selot, directeur de la « Revue des patois gallo-romains •, Paul Mariéton, Karl Volmoller, Paul Meyer, Eugène Braun– holtz, Henry Morf, Charles Montmayeur; et, en Italie, Co– stantino Nigra, Luigi Bussi, Giacosa, Luigi Zuccaro, qui l'appelait «il Béranger valdostano », Macry-Correale, Fré– déric Ravelli et bien d'autres. Dans la Vallée d'Aoste, 1rois hommes surtout l'ont aidé, protégé et encouragé : le chanoine Bérard, le professeur Jean-Oyen Méllé et le pro– fesseur Emmanuel Perruquet; et c'est faire oeuvre de jus– tice que d'évoquer leur souvenir. D'autres valdôtains d'in· telligence et de coeur ont consolé a ussi les dernières an– nées du vieux poète: les chanoines Vuillermin et Frutaz. l'abbé Henry, qui « a prêté au poète. se trouvant dans sa 77.e année et perdant la vue, ses yelix et sa mcrill pour éditer ses derniers ouvrages», l'abbé Emile Bio– naz et M. Marius Thomasset qui, par une hospitalité gé– néreuse et cordiale, ont entouré ses derniers jours des soins les plus affectueux ; enfin le Syndic Lavy et le se– crétaire Thomasset ,, (A vt. César Chabloz, « Jean-Baptiste Cerlogne et sa poésie », extrait de la Revue « Augusta Fraetoria », n . 8, 1923, Torino, Off. graf. Ed. Bod., p. 8).
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