BASA

Académie Saint Anselme 245 peuplent son monde ont eux aussi une tou– chante pureté : leur vie patriarcale, leur huma– nité simple les lient à ce sol natal dont ils sem– blent jaillir. Peut-on oublier dans « Marenda a Tsesalet » ce cercle familial qui va du vieux grand-père souriant au petit-fils au berceau, et ce poème « Bataille di vatse a Vertozan » n'a-t-il pas un caractère presque épique? En revan– che toutes sortes d'influence littéraire ont pesé s ur Gérard, q ui se montre surtout fidèle disciple de Dèlille » (19). Ferdinando Neri même, professeur à la gran– de renommée, semble jouir de la nouveauté de la poésie de Cerlogne, quand il dit : «Il Cerlo– gne lo coltivà con passione - le patois - e in– fuse le sue poesie d'un sapore schietto, bonario; « La marenda a Tsesalet » , « La bataille di vatse a Vertozan » , non vogliono essere - ma questo sono veramente - se non la pittura gioconda, Jamiliare, di scene dell'alpe, nell'aria tersa, ira Je « violette neissente », in vista delle nevi ; le donne, per vestirsi a testa, banna frugato sino in fondo il loro cofano («Ci dzor, l'an dzarata tanqu'i font de l'artson »); i pastorelli fanno (19) - A. Christillin, "Panorama des poètes du Val d'Aoste•, Aost~, Libr. Brivio, 1953, p . 65.

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