BASA

Académie Saint Anselme . 249 Mais, si l'activité patoise de M. Henry n'a pas été très considérable, on ne peut dire la même chose de celle d'un de ses contempo– rains, M. l'avt. Sylvain Lucat, qui a eu une pro– duction littéraire très remarquable, surtout pour ita qualité. Dans « Le venendze », dans l'élégie qu'il avait composée pour l'inauguration du mo-· nument à Cerlogne à Saint-Nicolas, et dans le choix « Le soJdà e le fen » (25) qui a paru en 1915 et dont la dédicace a été pour «tous les sol– dats valdôtains morts sur tous les champs de ba– taille », il .rivalisa avec le même Cerlogne dans l'effort de donner aux vers tout le parfum de no– tre terre natale, en tâchant de chanter tout ce qu'il y a de plus humain, de plus sincère, de plus merveilleux dans l'âme de notre peuple. Voici à présent notre gentille dame Eugénie Martinet, avec son recueil de poésies, «La Dzouére entzarmaie » (26), bijou de notre littéra– ture patoise, à laquelle elle a toujours donné &on oeuvre riche en passion et émouvante par aon inspiration, en réussissant même à donner (25) - Avt. Désiré Lucat, «Le soldà e le fen • (Poésies . en patois valdôtain), Aoste, Impr. J. Marguerettaz, 1915. (26) - Eugenia Martinet, ' La Dzouére entzarmaie • (La. Dora streqata), Ed. del Convivio lett., Milano.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=