BASA

250 Académie Saint Ansehne à notre patois, qui n'est pas trop souvent si har– monieux et si « gentil» comme plusieurs vou– draient, un cachet que M. Filippo Fighera a bien remarqué en écrivant : « ... un prezioso irutto di poesia vera, che pur con l'uso dell'infingimento e di una tecnica fine, crea un' atmosfera di rapi– mento, una nuova coscienza della realtà » (27). Une autre dame poète, Madame Anaïs Ronc– Désaymonet, réjouit notre littérature contempo- 1aine par ses «Poésies campagnardes» (28), «plei– nes de thym et de marjolaine », que même le regretté prof. Ferré avait exalté en exhortant les Valdôtains à les lire : « Que les Valdôtains - dit-il - se penchent à lire ces vers, ils y retrou– veront le parfum de la vie de jadis, ils en tire– ront un baume qui leur fera du bien, surtout à l'heure actuelle, où tous les principes de bon· heur et de joie vont en disparaîssant » (29). Mais parmi les dames nous ne devons pas. oublier Mademoiselle Jérusel Armandine, qui toutes les années écrit, pour le «Messager Val– dôtain », des poésies lyriques à la fois pleines (27) - Pref. all'op. « La Dzouére entzarmaie ", p. 11. (28) - Anaïs Ronc-Désaymonet , « Poésie campagnarde de Tanta Neïsse ", Aosta, 1951, Tip. E. Duc. (29) - Pref. à !'oeuvre «Poésie campagnarde>, p. 5.

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