BASA

Académie Saint Anselme 253 1) - L'imposition de la langue italienne à un peuple qui a toujours parlé le français; 2) - L'émigration et Je militarisme, qui font oublier les traditions de la famille, le patois, et 11ous apportent des mots étrangers ; 3) - Les marchands et les négociants pié– montais, qui remplissent notre ville et nos bour– gades, et avec lesquels nous sommes obligés de nous servir de leur langue dans nos commu– nications. 1) - L'insouciance - si ce n'est le dédain - des personnes savantes, pour le patois, croyant cela pas digne de leur qttention. Comme aussi l'usage de ne plus parler patois en famille, sur– tout par la bourgeoisie ; et alors c'est le pié– montais ou l'italien qui le remplacent; 2) - Le manque d'initiative de la part des p ersonnes de sciences qui auraient eu de 1' a– scendant sur les vulgaires et la pratique de la lecture; 3) - Le peu d'influence des humbles écri– vains qui ont porté leur pierre à 1' édifice du patois valdôtain qui vit encore... Mais combien de temps vivra-t-il? (31). (31) - Abbé J.-B. Cerlogne, « Le patois valdôtain - Son -0rigine littéraire et sa graphie », Aoste, Impr. Cath., 1909, p . 36.

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