BASA

Académie Saint Anselme 257 re . Alors nos régénérateurs chanteront leur vic– toire sur le tombeau de notre nationalité et de notre patriotisme » (35). Et nous voulons encore citer M. Marius Tho– masset, qui avait envisagé, il y a 50 ans, ce danger et s'écriait ainsi: «Et quan no predze– ren pamë patouè, di francé no faren l'interre– men » (36). Nous voulons terminer par cet avertissement d'un savant suisse, M. Maurice Zermatten, qui, dans une étude publiée ce printemps (37), dé– fendait cette thèse en démontrant que « pour bien servir la langue française que nous ai– mons, nous devons prendre part à la défense de notre langue maternelle, le franco-proven– çal, qui nous unit à toutes terres gauloises ro– manisées». En effet, dans son expérience de « pédagogue qui enseigne le français depuis vingt ans dans ·un collège », il a pu constater que ses meilleurs élèves « sont ceux-là justement qui apprirent le (35) - « Le patois valdôtain - Son origine littéraire et .sa graphie•, p. 36. (36) - « Mes premiers essais - Proses et poésies en pa– ·tois valdôtain >, p. 22. (37) - " Gazette de Lausanne ,. du 30 mars 1955.

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