BASA
Académie Saint Anselme 315 tions, rien ne valut, rien ne put les leurrer, les ébranler. Les Valdôtains ne se rendent pas ni ne se vendent. Les Valdôtains, comme les Suisses, tout en se fondant volontiers dans une grande unité na– tionale, veulent être autonomes. Mais les Val– dôtains, comme les Suisses, offrent à toutes les Nations du monde les plus éclatants exemples– de patriotisme. L'Italie, à l'instar de la Suisse, devra reconnaître la liberté, comme principe général de la vie des races, des collectivités, des régions, des familles. Nous ne voulons plus retourner à ces temps où l'État nous pressurait, nous prenait tout et ne nous donnait rien, ni pour les édifices sco– laires, ni pour l'assistance, ni pour le reboise– ment, ni pour l'ouverture des routes, ni pour l'irrigation, ni pour la restauration des églises, ni pour les maisons de bienfaisance. Combien de temps le chemin de fer s'est-il fait attendre? L'autonomie réelle nous aurait apporté tous les avantages auxquels nous aurions été en droit de nous attendre. L'Italie ne doit pas se con– tenter de nous accorder, comme à contre coeur, seulement un simulacre d'autonomie, des si– mulacres de Franchises .Elle n'y gagne rien et indispose une population à laquelle elle doit . tout.
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