BASA

Académie Saint Anselme 327 îurgique, en livrant aux hommes d'étude et en particulier a ux hagiographes une exégèse de deux missels romain s. Les études liturgique s n'ont pas atteint en Vallée d'Aos– te le niveau de diffusion qu'elles méritaient, vu qu'il s'a– g issait en définitive d'approfondir la connaissance de cet ensemble de rite s et de prières propres à l'Église d'Aoste, qui est désigné sous le nom de liturgie valdôtaine. Excep– tion faite pour q ue lques travaux du chan. P. E. Duc, de l'a bbé Martinet, de Mgr. Boson e t de Mgr. Frutaz, l'his– toire de notre liturgie, fille de la liturgie gallicane, e st encore à faire. D'autant plus on se réjouit de l'apport ininterrompu que Mgr. Frutaz donne à cette branche de la culture malgré .ses innombrables occupations. Il est encore frais l'écho des discussions érudites qui suivirent la publication dans "Miscellanea Augustana • de la Vie de St. Ours, tirée d'un codex de l' abbaye de Farfa; e ssai qui prélude à un procès général de révision critique de l'hagiographie valdôtaine. C'est proprement dans cet essai que Mgr. Frutaz dé– montre de vouloir poursuivre les empreintes laissées dans l'histoire ecclésiastique valdôtaine par les Bollandistes et notamment par le P. Savio et par Mgr. Lanzani. Les deux missels en question, bien qu'ils ne se rappor– tent pas à la liturgie d 'Aoste, se conservent respective– ment dans les archives paroissiales de Torgnon et dans k: Bibliothèque du Grand Séminaire d'Aoste. Ces deux incunables ne figurent point dans le catalogue Weale– Eohatta Œibliograph ia Liturgica, Londra 1928). Le Missel de Torgnon, bien conservé, appartenait à un abbé, Jacques Châtel " commorante in parrochia sancti dionisü • ; il passa ensuite à la chapelle de Berzin et il fut a nnoté par le Chan. F. G . Frutaz en 1896.