BASA

330 Académie Saint Anselme Chambave, n'est pas un inconnu aux amateurs des Mu– ses. 11 nous avait déjà fait cadeau en 1935 d'un autre joli volume • L'ora del canto » et il continue à collaborer à plll:sieurs journaux et revues locales. Les vers de M. Maralla vont droit au coeur. Connaisseur des classiques italiens, il ne dédaigne pas cependant la poésie italienne moderne depuis Campana à Quasimodo et Ungaretti. Ses mérites littéraires lui ont valu l'é loge de l'éminent critique M. Francesco Casnati de l'Université Catholique de Mi– lan. La plupart des poésies de M. Maralla ne sont ni badines, ni légères. Par contre, elles réflètent a ssez bien un état subjectif de l'âme de l'Auteur, éprise quelques fois d'une mélancolie qu i a p lus d'un point de ressem– b lance avec le pessimisme léopardien. Notre poète n'est pas un simple versificateur. Sa poésie, fruit du sentiment, ne se borne pas à une simple cadence de rythme ; voilà pourquoi nous pouvons bien affirmer avec M. Brocherel que c'est là le résultat d'un travail de raffinement spiri– tuel poussé à ses dernières conséquences. S'il nous est permis de formuler un souhait, c'est que l'Auteur se mette en devoir de présen ter au p lus tôt au public les autres pièces renfermées dans ses nombreux cartons. .9 · Le Messager Valdôtain 1956 (S.A.T.E.T. - Torino - 1955 - pages 108) Très intéressant sous divers aspects, assez complet sous le rapport des informations, élégant dans sa présentation typographique, le Messager Valdôtain 1956 semble avoir r é e 11 e m e n t repris en partie son ca chet initia l, qui le .faisait une sorte de "petit poème de l'âme valdôtaine,

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