BASA

Académie Saint Anselme 331 publié par des Valdôtains pour des Valdôtains •. Déjà le frontispice - (le même qui se présente depuis 1947) - frappe l'imagination du lecteur pour la sympathique scè– ne d'ambiance valdôtaine qui y est représentée. Vient ensuite l'avant propos en français, qui se rapporte, d'une façon très efficace, au message évangélique et qui s'ouvre par un cri d'espérance et d'amour au Pays, dans des li– gnes qu'on ne lit pas sans une émotion profonde et qui paraissent répercuter les échos lointains de la « Valdô– taine » de Gérard : « J'ai cru trouver loin de la Doire un séjour plus cher à mon coeur... ». Le Messager ne se démentit pas même cette année ; il demeure l'élément d'équilibre, le conseiller désintéressé de toujours; toujours enjoué, porteur de joie dans les coeurs st de détente dans les esprits. Digne continuateur d'une tradition qui remonte à l'époque de « L'Histoire extraordi– .naire de Pierre Rav-et » et de « Cagliostro », le Me ssager 1956 renferme un vaste florilège de contes et de léqendes qui attestent, s'il le fallait, la persistance en Vallée d'Aoste d'un beau groupe de conteurs, pondeurs de bonne prose. Dans de vastes prospectus est rapporté le travail in– tellectuel et matériel accompli l'année dernière. Quelques pages sont aussi consacrées à notre émigration. Si l'on pense à l'ostracisme que la presse valdôtaine a décerné à ces problèmes, on reste bien impressionnés en notant !'intérêt que le Messager a de tout temps apporté à l'é– migration. Le lecteur constatera aussi avec réjouissance la reprise de la publication de spécimens de poésie patoisante, selon une tradition qui rémonte à Tanin de l'Arba, à l'abbé Henry et à l'Avt. Luca!.