BASA
336 Académie Saint Anselme la thèse qui fait dériver l'hospice du Grand St. Bemarc de l'ancie n monastère de St. Pierre, lequel paraît déjà existe vers 815. Les événements qui portent à l'établissement dE ~'hospice ne sont pas clairs; la personne e lle-même dE St. Bernard est objet de controverse , surtout pour ce qu concerne son origine. Bien que le volume de M. Donne ait considérablement contribué à la solution de ce · délica problème, toutefois des difficultés subsistent « et risquen de subsister longtemps encore ». Quant à la descendana: de St. Bernard, l'Auteur nous donne en note la généalogiE rédigée par Patrucco (Misce llanea Valdostana), que M. Qua glia paraît accepter. A propos de l'exactitude de cettE généalogie, des doutes furent soulevés déjà par Mgr. Duc qui définit fa n t ai s i s t e la plume de son contradicteu <H. E. A. tome Xe). A vrai dire, la thèse que M. Patruccc soutient, outre à paraître hardie, nous semble manque. de fondement. L'historien piémontais voudrait en effet fairE descendre d'une souche unique , représentée par Guiffro fils de Louis III !'Aveugle, la totalité presque des famille: nobles Valdôtaines (Challant, d'Avise, de Bard, de Le Porte, St. Ours, outre naturellement St. Bernard et St. An selme) et plusieurs familles savoyardes (les Gerbaix, le: Marescal, e tc.); ce qui a paru à plus d'un savant un é chafaudage quelque peu naïf et tout à fait gratuit. CE qui frappe davantage, dans l'ouvrage de M. Quaglia c'est l'énorme masse de documents qui y sont rapportét et qui témoignent, s'il le fallait, de la recherche rigou reusement scientifique, et encore du travail onéreux au quel !'Auteur a été soumis pendant des années. Une ving taine d'archives et de recueils paléographiques ont étE soigneusement épluchés. Nombre de détails curieux, dE personnages inconnus, d'événements ignorés ressortent dE .ces pages, qui ne touchent pas seulement la Maison dt
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