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338 Aca démie Saint Anselme révèle un canoniste éminent. Il meurt âgé de 64 ans en i728. Après la séparation, l'Ordre se réorganise, g râce à l'ha– bileté du Prévôt Philibert Thénevot (1758-1775), qui, le pre– mier, e st élu abbé mitré. Sous le Prévôt Luder se pas-· se le fameux trajet de Napoléon. Un de se s succes– seurs, François Benjamin Filliez, doit prendre la route de l'exil e t il se réfugie au château épiscopal de Charven sod, à '·cause de s trouble s provoqués par la défaite du Son– derbund. La modernisation de l'hospice est due à Mg;. Théophile Bourgeois. Il pourrait paraître qu'un livre· d'une si grande érudition dût être fatigant au lecteur. Ce n'est pas notre impres– sion ; l'extrême variété des sujets traités nous en fait ché– rir la lecture. Le passage de voyageurs illustre s par le Col ; le Grand St. Bernard dans la ·littérature mondiale ; la vie des moines à l'hospice ; les disputes théologiques entre chanoines et corde liers à St. Jacquème , l'histoire des transformations de l'habit des moines, sont autant d'ép i– sodes qui s'encadrent merveilleusement dans l'histoire gé– nérale et qui attirent l'attention de n'importe quel lecteur. ./.. nos yeux 1' ouvrage de M. Ouaglia acquiert encore une autre valeur qui est en même temps un reproche pour les Valdôtains. Il s'agit, comme on voit, d'un ou– vrage d'histoire ecclésiastique qu'un chanoine du St. Ber– nard a composé à la majeure gloire de Dieu et de sa Congrégation. Qu'en est-il, à l'heure présente de ces études, en Val– lée d'Aoste? Où est-elle la génération des Gal, des Mgr. Duc, des Frutaz, des P. E. Duc ?