BASA
28 Académie Saint Anselme ainsi que nous l'a fait observer M. Menabrea, en guise de conclusion, «l'esprit ne connaît pas de frontière> . Il fut vivement applaudi. Ici un quart d'heure d'intervalle, pendant lequel on ser– vit un vermouth d'honneur à tous les participants à la Séance. D Discours de M. le Sénateur Page Les discours recommencèrent vers les onze heures et un quart. M. le Vice-Président PAGE, pendant cinquante minutes, nou.3 retraça amplement les pages les plus glo· rieuses de l'histoire valdôtalne, ces époques de vraie in– dépendance où, à l'ombre de ses privilèges, de ses fran– chises, le pays d'Aoste, par son Conseil des Trois-États, e~ plus tard, par son Conseil des Commis, put se consti– tuer en un véritable État, en un gouvernement presque complètement autonome, ayant plein pouvoir, pendant près de 60CJ ans, de traiter d'égal à égal avec les plus colos– sales puissances de l'Europe. Le rapporteur ne se fit point foute de stigmatiser les méfaits des régimes centralisa– teurs et de préconiser les. incontestables avantages des autonomies bien entendues. Il va sans dire que ses con– sidérations ne devaient pas manquer de rencontrer la plus entière adhésion de tous ceux qui ne sont pas aveu– glés par l'esprit de système ou qui ne sont pas des na– tionalistes impénitents et des centralisateurs incorrigibles.
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