BASA
Académie Saint Anselme Ill Discours de M. le Prof. Berthet Assesseur à l' I. P. 29 M. le professeur AIMÉ BERTHET, assesseur à l'Instruction Publique, nous entretint assez longuement sur les évolu· tions et !'oeuvre de l'École Valdôtaine. Sa dissertation bien documentée fut une excellente réfutation des calem– bredaines débitées par les forbans de l'impiété, les dervi– ches hurleurs de l'ignorance prétentieuse : «Les prêtres « sont des éteignoirs ! Les prêtres travaillent à tenir le peuple dans l'ignorance ! >. Jusqu'au xvme siècle les États n'eurent nul souci de l'instruction publique. Les sciences et les lettres n'étaient enseignées que dans les monastères et les presbytères. Trente-quatre fondations des premières Écoles Communales à qui les devons-nous? Aux prêtres et rien qu'aux prêtres, à ces éteignoirs tant méconnus et si cavalièrement vilipendés. Maintenant, sous le régime régionaliste, quel merveil– leux essor n'a-t-elle pas pris !'École Valdôtaine? Tcus les hameaux sont fournis des cinq classes primaires ; il y a des écoles sérales, notamment de français, des écoles sub– sidiées ; toutes les années des instituteurs et des institu– trices sont envoyés dans des villes de France pour par– faire leur culture française; cette année, deux professeurs viendront de France pour former de bons précepteurs de langue française. Depuis la !ère primaire jusqu'à la 3me lycéale, dans les cours magistraux comme dans tous ceux d'orientation professionnelle, dans l'Institut technique, la langue maternelle est enseignée, mise sur le même pied
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=