BASA

Académie Saint Anselme $1 • à M. le Prof. Berthet, pour avoir contribué avec tant « de munificenée à la splendeur de cette fête ... >. Le Président voulut ensulte évoquer le passé de cette ins– titution où s'est pour ainsi dire incrustée l'image du Pays, ce passé qm a conqu is une vitalité centenaire et est de– venu, de ce fait, un patrimoine sacré, un héritage où se sont amassés tan'. de labeurs, tant de dévouements et de r..obles traditions, qu'il était digne d'être célébré avec fierté et amour. Il fallait bien qu'à l'instar de M. le Chan. Frutaz, son prédécesseur sur le siège présidentiel, son successeur rap– pelât, comme il le fit celui-là, dans son discours du cin– quantenaire de l'Académie, aussi le souvenir de tous ceux qui avaient appartenu à notre famille intellectuelle et surtout qu'il insistât sur l'utilité de ces cénacles intellec– tllels : « Depuis Alphonse Daudet, dit-il, en passant par " Piron, qui ne fut rien, les beaux esprits et les écrivains « caustiques, ceux qui avaient de l'esprit et ceux qui • croyaient en avoir, se sont souvent gaussés des Acadé– « mies et des Académiciens. Parmi ces gouailleurs in– « trépides, M. le Chan. Frutaz place St. Evremont. Je ne «crois pas qu'il fût de cet acabit. Il y en a tant d'autres, « minuscule~ grandeurs et majuscules nullités, qui ont « plaisanté sur les Académies de province. On se ravise "de nos jours et l'on commence à reconnaître que ces « modestes Sociétés font jaillir quelques rayons de lu– « mière des ténèbres. qui entourent les événements, les é– " pisodes locaux, les personnages . qui, dans les temps où «l'on travaillait beaucoup et sans jactance et sans trop « de bagous, laissèrent l'empreinte de leurs talents, de «leur vaillance, de leur activité dans des oeuvres de tout « genre dont la postérité devrait savoir bon gré. Et sous

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