BASA

Académie Saint Anselme 39 de donner à la langue française la place qu'elle mérite. Quoiqu'en disent certains welches, quelques mirliflores du sépulcre, l'idiome de nos pères n'est pas encore mort en Vallée d'Aoste. Nos publications .en sont la preuve pé– remptoire . En défendant la langue ancestrale et l'autono– mie, notre Société lutte pour un idéal de liberté et d'indé– pendance native qu 'un peuple de caractère n'abdique ja– mais, même quand pour tout le reste il se fond volontiers dans une grande unité nationale. IX B t ~ . l anque k - oc1a Les participants à la grande Séance voulurent démon– trer par leur exemple la vérité de l'apopthegme évangé– lique : « L'homme ne vit pas seulement de· pain... » ; ils eurent la constance plus unique que rare de digérer, pen– dant plus de quatre heures d'arrache-pied, d'interminables discours, d'attendre jusqu'à une heure et demie de relevée avant de se mettre à table et de se nourrir du pain matériel. Un pullman, fourni par le Conseil de la Vallée, les trans– porta à l'Hôtel Aoste, près de Beauregard, où un dîner plantureux, offert par la Junte Régionale, fut servi à la plu.s grande satisfaction de tous. Là, au dessert, on ne voulut pas sevrer les convives du pain intellectuel. Ce fut M. le docteur André Tercinet le premier à ouvrir le feu de file des discours. Il parla fort spirituellement des p oints de contact entre les deux Académies savoisienne e t valdôtaine. Il n'oublia pas de dire que le président de l'Académie d'Aoste était une arête de cristal, mais corn-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=