BASA

Académie Saint Anselme 79 cher, si nous pouvons nous exprimer ainsi, «bras– dessus bras-dessous». Ce qu'exclut catégorique– ment qu'elles aient jamais à se heurter. Pour nous servir d'une expression mise récemment . à la mode, nous dirons que la coexistence paci– fique et fraternelle des deux langues s'impose. Et maintenant, que ferons-nous donc pour at– teindre le but sacré que nous nous proposons ? Comment rétablir l'équilibre entre les deux lan– gues, actuellement comprol'I1:is ? Les initiatives prises par les autorités régiona– les et signalées par le Prof. Héraud: cours gra– tuits de français pour adultes, reproduction en français de communiqués officiels, propagande touristique, impression des oeuvres capitales de notre histoire, se sont révélées impuissantes à conjurer le danger mortel qui menace notre lan– gue. Nul ne peut se faire fort de trouver, de but en blanc, la solution adéquate à un problème de telle envergure. L'étude, pensons-nous, devrait en être confiée à une commission nommée, pour– quoi pas ? par cette honorable Académie. Les conclusions auxquelles cette commission parvien– drait prendraient la forme de propositions con– crètes à soumettre à l'approbation du Conseil de la Vallée. Col. Tiburce Réan

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