BASA

Académie Saint Anselme 37 « nel Liceo e nel Ginnasio di Aosta. Io davvero « non so spiegarmi corne la lingua francese deb– <' ba combattersi nel ginnasio del paese che la « parla da oltre nove secoli... Presso tutti i go– « verni civili il rispetto della lingua materna è « sacro... ». Et vingt-six ans plus tard, un autre député, le prof. Georges Rattone s'écriait à la Chambre italienne : «Oh ! éternels hableurs du « patriotisme, du patriotisme de la dernière heu– <' re ! Mais ignorez-vous donc l'histoire d'Aoste, « sa fidélité séculaire, ses guerres, ses priva– « tions, l'holocauste fait sur l'autel de la Patrie, « alors que la Patrie n'était qu'un rêve loin– « tain ?... N'étaient-ils pas des patriotes les val– <( dôtains qui ont semé de leurs cadavres les· « champs ensanglantés de la rédemption ita– (< lienne ? Ils couraient avec joie à la mort pour «l'Italie; mourants, ils s'écriaient en français : « Vive l'Italie ! » . Dans un banquet politique, le même député ne se fit point faute de dire : « Je suis fier de « me proclamer tout à fait d'accord avec mon « ami le docteur Anselme Réan, en répétant a– « vec lui: «Si la Suisse, en respectant jusqu'au « scrupule la liberté et la nationalité de ses en– « fants, sait maintenir vivantes les trois langues· «qu'elle tient èi: parler, pourquoi la langue fran– « çaise, par l'abdication servile ou inconsciente « des uns et la violence coupable de~s autres~,

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