BASA
38 Académie Saint Anselme « devrait-elle disparaître de nos régions où ses « droits de cité lui sont acquis depuis des siè– (( des? ». Voici maintenant le leader du parti républi- cain en Italie, Napoléon Colajanni, professeur de statistique à l'Université de Naples, qui joua un grand rôle au Parlement, le voici qui ap– porte sa pierre à l'édifice de nos revendications linguistiques: « Mi pare, écrivit-il en 1912 au « docteur Réan, mi pare che conservare, <love « ci sono, due lingue, è corne conservare ad <( un uomo due strumenti utili invece di uno. « Facciamo tante per imparare il francese a i « nostri figli ». Un sociologue d'une renommée mondiale et pendant longtemps professeur d'économie politi– que à l'Université de Turin, Michel Robert, ex– primait presque la même pensée: « Les valdô– « tains qui parlent français, sans se désintéresser « de l'italien (ce qui serait une grave faute), se << trouvent dans l'enviable position d'un homme « qui, au lieu d'être réduit à ne vivre qu'à l'aide « d'un seul moyen de progrès, par la grâce « d'une fée bienfaisante, se trouve en posses- « sion de deux formidables trésors. Puissent-ils < s'en servir dignement pour leur propre bon– ·« heur! ». Personne ne contestera la lumineuse science ·économique de Luigi Luzzati, homme d'État
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