BASA
Académie Saint Anselme 41 « in Val d'Aosta tendenze separatiste negate « dalla realtà, diventa poi addirittura sciocca « quando queste tendenze non esistono... ». Le Sénateur Pasquale Villari, lorsqu'il était ministre à l'instruction Publique, voulait effacer la somme inscrite dans le bilan pour payer l'en– seignement du français dans les écoles primai– res, mais il se ravisa car, dit-il : « Vennero da «me tutti i garibaldini della Valle e mi prega· ·« rono di non commettere tale errore... Io lasciai « subito il francese, accanto all'italiano, fra quel– -<< le patriottiche popolazioni ». M. l'avl. Jean Bobba, président du Club Alpin 1talien, écrivit en français ce témoignage en fa– veur de l'idiome de notre terroir : « ... La langue -<< française est strictement liée à la nomencla– « ture des montagnes de la Vallée d'Aoste, no– « menclature qui est encore insuffisamment con– « nue. On peut presque dire que la langue fran– « çaise fait partie de ce qu'on appelle la cou– « leur locale, soit pour les hommes, soit pour «les choses ». Sont aussi en français ces magni– fiques exhortations aux valdôtains par M. l'avt. ,Joseph Cassano de Turin, auteur de la splen– dide parémiologie valdôtaine, paraphrasée aus– si en français, et quel français !... «Valdôtains ! « dans toutes vos écoles, entre le crucifix, qui « doit vous inspirer le sentiment de tous vos de-
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