BASA

42 Académie Saint Anselme « voirs, et le portrait de votre roi, qui témoigne «de votre foi d'italiens, écrivez ce qu'a écrit un «sage de l'antiquité: « Pour des citoyens il n'y " a rien de plus ignominieux, après la perte de « la liberté, que de renoncer à sa propre langue». «Cela suffira, ajouta-t-il, pour conserver à vo– <c tre belle Vallée sa fière et digne physionomie ; « cela suffira peut-être aussi pour faire savoir <c à ceux qui auraient besoin de l'apprendre, que « vous ne cesserez jamais d'être de bons frères « tels que vous l'avez été toujours, pour tous « les autres frères d 'Italie ; mais que si par ha– « sard il y avait parmi vous un Caïn, vous n' ê– « tes pas disposés à jouer le rôle d'Abel... ». Que les Caïns sachent que le temps des victimes immolées est bien passé. Théodore Valfré di Bonzo, alors archevêque de Verceil, plus tard Nonce à Vienne, enfin Car– dinal, en la mémorable circonstance des fêtes célébrées en 1909 en l'honneur du 8.ème cen– tenaire de la mort de St. Anselme, ce prélat, chargé du couronnement de N. D. de la Garde à. Perloz, voulut faire son discours de circons– tance en français, et aux Perlains, comme à tous les Valdôtains, il fit entre autres cette recom– mandation : « Que les bons Valdôtains, sans « aucune exception, adhèrent de coeur et d'â– « me, par la pensée et par l'action, à la propa-·

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