BASA

Académie Saint Anselme 43 « gande de la défense pour l'usage de la lan– « gue française dans toute la Vallée. C'est une «question de vrai patriotisme et sur ce sujet au– « cune divergence ne doit subsister ». Est-ce clair, valdôtains rénégats? Il se trouvera encore des myrmidons qui feront fi de cette voix si autori– sée! C'est aussi pour affirmer nos droits sacrés à l'usage du français que l'illustre archevêque de Turin, Gastaldi, fit tressaillir d'enthousiasme et d'émoi les vieilles pierres de notre Cathédrale par son éloquent panégyrique en langue fran– çaise du B. Émeric de Quart, à l'occasion des fêtes célébrées à Aoste, après que Rome eut re– connu le culte rendu à ce grand évêque. C'est aussi en un beau français que prêcha Barone, évêque de Casal, en 1898, pour les fêtes du B. Innocent V, célébrées à la Cathédrale d'Aoste. Mais, en terminant cette dissertation, je veux alléguer, en faveur de notre idiome, le témoi– gnage de la plus haute autorité de la terre. Nous savons avec quelle ardeur le Grand Pon– tife Pie X11 exalte le fédéralisme et les autono– mies politiques et combien il apprécie la lan– gue française. A la grande Académie de Fran, ce, qui lui avait décerné il y a quelque sept ans la précieuse médaille d'or de la langue fran– çaise, le Pape adressa la lettre que je vais re-

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