BASA
VI Académie Saint Anselme Vallée d'Aoste soit à l'étranger. M. Trentaz, interprétant le~ voeux et les désirs de la classe intellectuelle, voire de la population valdôtaine et des émigrés, souhaite qu'une au moins de ces revues revoie le jour. «Monaco, dit le rapporteur, est traditionaliste dans ses: jeux, dans ses chorales, dans ses sociétés de mandoli– nistes, dans son costume aux couleurs rouge et blanc. Monaco est un hymne perpétuel au folklore, aux traditions millénaires d'une race fière». D'après M. Trentaz, la langue française a bien du mal· è s'impatroniser, au moins à reprendre droit de cité dans nos familles, dans nos églises, surtout dans nos écoles. Certains instituteurs, certaines institutrices font assez ca– valièrement litière de l'enseignement de l'idiome maternel. De ce déplorable état de choses pourrait-on jamais en faire un grief à l'Assessorat de l'Instruction Publique? Oh non! Point du tout 1 Il prend à tâche d'envoyer plu– .sieurs fois dans l'année à tous les instituteurs et institu– trices la belle et élégante brochure, en papier glacé, « L'E– cole Valdôtaine >, contenant des règles grammaticales et syntactiques, des florilèges des meilleurs auteurs valdô· tains pour leur faciliter la besogne pas très facile de l'en• seignement de l'une des plus belles langues du monde, mais d'aucuns en prennent bien à leur aise avec le frqnçais. Il en est même qui ne se donnent pas du tout la peine de donner un coup d'oeil à cette précieuse bro– chure. (1) (1) Toutes les années, en été, l'Assessorat à l'I. P. dépense une belle somme pour procurer à nos instituteurs et à nos; institutrices des cours de perfectionnement de langue fran– çaise en France même. Apprécic-t-on, comme il se devr11.H,. cette munificence ?
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=