BASA
Académie Saint Anselme sa~ « mum, et per consequens maxime ens, nam « quëe sunt maxime vera, sunt maxime entia » « Il y a donc quelque chose qui est souveraine– « ment vrai, souverainement bon, souveraine– « ment noble, et par conséquent souverainement « être, comme le fait voir Aristote dans la mé– << taphysique, ce qui est souverain en vérité est « aussi souverain quant à l'être» (Traduction Revue des Jeunes). Vous avez remarqué la phrase de St. Thomas, ce qui est souverainement vrai est souveraine-· ment être. Rapprochez cette phrase de celle d'Anselme: ce qui est au sommet de la pen– sée, id quo majus cogitari non potest. Et quel– le est maintenant la conclusion de St. Thomas? · C'est que « ce qui est souverainement vrai est souverainement être ». Tout à fait la conclusion de St. Anselme, avec la différence qu'Anselme avait parlé de l'être lui - même, tandis que Tho– mas s'était arrêté à une des trois déterminations de l'être, le vrai, et l'argument est moins fort que le premier, mais, je le répète, la conséquen– ce est la même, identique: ce qui est souverain ou summum en idée de l'être ou du vrai est être. Pardonnez-moi si je ne puis vous donner ici que quelques aperçus de cette grave question, qui fait l'objet d'un travail plus dense (300 pa– ges) et qui dort dans un coin de ma bibliothè– que. Mais il faut - sans abuser de votre bien- -
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