BASA
VIII Académie Saint Anselme renco, tenait ce langage à nos étudiants: «D'aucun italiens nous n'accepterons des leçons de patriotisme. C'est plu– tôt à nous qu'il appartient de les leur donner. Il est expédl~nt -de démasquer ces matamores hypocrites qui se croim-:t En droit de régenter une contrée si célèbre par son pa– triotisme et qui a su à e lle seule refouler dix invasions, ,qui a été la première région d'Italie à combattre pour l'indépendance italienne. La dernière elle a conservé les Et ats Généraux qui étaient l'expression de la liberté dans les temps anciens» . Quand est-ce que le français redeviendra la langue of– ficie lle de :c.otre Vallée? Nos Communes devraient au plus tôt possible adopter sans entraves et avec le con– .sentement de l'autorité judiciaire, ou mieux encore avec la sanction du Conseil Régional, la rédaction des actes de l'état civil en langue française . Quant aux actes no– tariés, qui ne comprendra la nécessité de les rédiger dans l'idiome de nos ancêtres ? Au lieu de se coaliser ·pour des oeuvres d'envie, d'ambition, d'égoïsme farouche, les Valdôtains feraient incomparablement mieux de s'unir une bonne fois pour leurs intérêts et leurs besoins collectifs, autrement les étrangers, le gouvernement même, auront toutes les raisons de nous considérer comme de sottes pécores. Toutes les nations exaltent à l'envi la langue française ; nous serions assez lâches pour ne pas vouloir à tout prix ·conserver dans son intégrité, avec un soin jaloux, le pré– cieux héritage linguistique transmis par nos pères ? En 1912, le Comité de la Ligue pour la protection de la -longue française a présenté à tous les Valdôtains, dans un numéro unique, les expressions de sympathie de per– '.Sonnalités éminentes, étrangères à notre Vallée, en faveu: -de la cause que M. le Docteur Réan, président de cette
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