BASA
Académie Saint Anselme 77 Un certain nombre resta et se mêla avec les Francs et les Bourguignons. (1) L'histoire des siècles qui suivent est très obs– cure. L'unique chose certaine c'est que la Val– lée d'Aoste, - clef des Alpes et unique voie u– nissant l'Italie à la Bourgogne - qui avait ses deux hospices de Mont Joux et de Colonne Joux, détruits au temps des invasions longobardes, en vit leur résurrection due à la pitié des rois bour– guignons et à la nécessité du commerce. Au cours de ces siècles, qui virent l'épopée des Longobards, Aoste suivit la fortune de la monarchie franque jusqu'à la chute des Méro– vingiens. (2) Sous les Mérovingiens, comme sous les Carolingiens, le Royaume de Bourgogne, quoique divisé, conserva son autonomie et Char– lemagne, après la défaite des Longobards, as– signa la Vallée de Suse à l'Italie, mais continua à garder la Vallée d'Aoste. L'empereur fit tout ce qui dépendait de lui pour améliorer les voies de communication en- (1) Le prieur Gal, dans ses notes, indique un Ermond Longobard qui vivait à Aoste et qui fut le chef de la li– gnée de la maison Della Rovere « De Ouercu > qui au XVI 0 siècle donna à l'Eglise un Pontife dans la personne de Sixte IV. (2) Frutaz. «Les origines de la langue française», pag. 9. I 0 - Académie
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