BASA

Académie Saint Anselme IX Ligue, défendait avec tant de dévouement, d'énergie et d'inlassable constance. Parmi ces esprits d'élite, qui ont €té amenés vers nous par « le seul attrait de la justice ·ei de la iiberté », nous tenons à citer MM. l'avt. Bobba, Joseph Cassano avt., le prof. Napoléon Colajanni, le prof. Benedetto Croce, le prof. Comte Ange De Gubernatis, le p10f. Arthur Graf, le prof. Robert Hertz, le prof. Robert Mi- ·Chels, le prof. Pastore, le prof. Sylvius Pellini, le prof. Joseph Prezzolini, Guy Rey, le prof. François Ruffini, le prof. Lin Vaccari, Mgr. Valfré di Bonzo. Nous avons voulu présenter à l'Académie un travail a– nalogue en ajoutant aux témoignages si flatteurs de ces personnalités en faveur de notre langue, les témoignages non moins é logieux de quelques autres personnages, non valdôtains, en faveur de nos revendications linguistiques. Les « Presidi » de notre Collège, MM. Belletti et Largajolli, ·MM. les prof. Biagi et Vajna, Mgr. Gastaldi, archevêque de Turin, Mgr. Barone, évêque de Casal, etc., etc., ont fait .chorus avec nous pour condamner toutes les machinations qui s'ourdiraient contre l'usage de notre langue mater– nelle, contre toutes les ignobles tentatives qu'on voudrait encore continuer pour sa suppression. On se souvient que Mgr. Gastaldi prêcha en français à la Cathédrale d'Aoste à l'occasion des fêtes qu'on y célébra pour la béatifica- ·tion d'Eméric de Quart; Mgr. Barone ne dédaigna pas d'em– .ployer notre langue pour exalter les gloires d'innocent V en 1898. Une cause qui a trouvé et trouve de semblables cham– pions n'est pas perdue! « On menace de mort le sol de nos ancêtres, On menace d'oubli nos oeuvres, nos tombeaux, ô vous, nos héritiers, qui nous appelez maîtres, En avant, en avant ; rallumez nos flambeaux ! "

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