BASA

94 ;:?i.cadémie Saint Anselme « curiales » avaient succédé en Italie les « ta– belliones » . Dans le royaume franc, à partir de ]a seconde partie du vne siècle, cette charge était remplie par le « notaire des jugements » que les Carolingiens étendront aux pays qui leur sont soumis. Ce rédacteur de chartae, qui dans le royau– me franc-occidental et de Bourgogne disparaî– tra vers le XIe siècle (peut-être il y en a-t-il enco– re un exemple dans un document de Cluny de 1109-1118 - Eleardus presbyter rogatus ad vicem cancellarii scripsit) (1) a u r a , au contraire, en Italie, une vie et une valeur spéciale, au point de devenir une source directe du développe– ment du nota riat. La dérivation du « Notarius publicus » en « ta– hularius » n 'a pas été partout et tou jours directe, comme le fait remarquer Schiapparelli ; un des pa ssages nous est fourn i par cet « écrivain de Jugements » (non pas dans le sens de notaire public, car la loi franque ne reconnaissait pas une plus grande garantie publique à son a cte qu'à celui d'un écrivain public) qui prenait le nom de « notaire » en territoire salique et de' « chancelier » en celui germanique. (1) Voir recueil des chartes de l'abbaye de Cluny ..

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