BASA
100 Académie Saint Anselme raies - perdues dans les montagnes, défendues par l'inaccessibilité du site par les difficultés des communications, par les longs hivers - a– près avoir sauvé les Salasses contre l'invasion ro– maine, furent encore le sûr refuge, à travers les siècles, des populations gallo-romaines d'abord, puis de celles burgondes et franques sous la nouvelle menace à l'époque des Sarrasins. Dans ces conditions, le flux qui a pénétré plus à fond dans les vallées, fut celui des burgondes, à cause du fait précisément, que leur migra– tion, fruit d'un pacte plus que d'une conquête , prit possession, sous des formes pacifiques. des terres valdôtaines. Comme cela se fit déjà en Savoie, les Burgondes finissaient par être les maîtres des deux tiers des terres, tandis que ]'autre tiers reste entre les mains des Gallo– romains, avec lesquels la coexistence d'abord, puis l'assimilation, - ont été facilitées par les coutumes patriarcales, par la tendance à ]'a– griculture, si bien que la tradition locale leur attribue le mérite de l'introduction de la vigne en Vallée d'Aoste. (1) La communauté et l'indivision des forêts, qui existe encore de nos jours, étaient fixées d'une façon fondamentale par la loi burgonde. (1) Duc. «L'Eglise d'Aoste » - vol. I, pag. 71.
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