BASA
Académie Saint Ansehne 113 de franco-provençal (1). M. le Chan. F. G. Frutaz est plus précis lorsqu'il le classe dans le grou– pe bourguignon et franco-provençal. L'évolution de la langue a été étudiée par le même savant dans les « Origines » , auxquelles nous renvoyons. le lecteur. (2) Du reste l'influence franco-burgonde résulte· aussi de l'hagiographie - ainsi que nous l'a– vons déjà r e 1 a t é ; un grand n o m b r e d'é– glises, parmi les plus anciennes, sont dédiées à des saints d'origine franque, comme St. Mar– tin de Tours à Ayas, Torgnon, Verrayes,· Dié– moz, Pont St. Martin; St. Léger d'Autun à Ayma-· ville, St. Germain d'Auxerre à Arnad et à St. Ger– main, St. Hilaire de Poitiers à Nus et à Gignod,, etc. (3). Aux siècles que nous étudions remontent pré– cisément la création et la fondation de plusieurs paroisses du Diocèse, comme Avise, Arvier, In– trod, Rhêmes, St. Pierre, Jovençan, Etroubles, Allein, Doues, Quart, Fénis, St. Marcel, Cham– bave, Torgnon (Mazod), Challant, Issogne, Ar- (1) Voir dictionnaire Savoyard, pag, XVIII. (2) Frutaz. « Les origines de la langue française dans la. Vallée d'Aoste,., Typ. Marguerettaz, Aoste, 1913. (3) Duc. «L'Eglise d'Aoste>, vol. I, pag. 195..
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