BASA

Académie Saint Anselme 137 effet, l'édifice féodal appa raîtra terriblement é– branlé et le régime moderne ne sera pas loin de le supplanter. Les Assemblées Chez les franco-bourguignons nous trouvons autour des souverains une Curia du Roi, as– .semblée politique et cour féodale, qui connais– sait les causes sur lesquelles la cour du comte n'avait pas juridiction. Au sein de ce conseil, qui suivait le prince dans tous ses déplacements, siégeaient les hauts ba rons tenus à l'obligation de justice à l'égard du souverain. La présence de tous ces vassaux n'était pas nécessa ire, le conseil pouvait établir !e nombre de pairs (au moins trois). Il s 'ensui- . vit qu'à défaut des barons, qui préféraient le camp au prétoire, le service judiciaire se con– centrera peu à peu dans un nombre de per– sonnes qui dépendaient le plus souvent direc– tement du roi. La « Chambre des pletz » se sépara peu à peu du Conseil Royal auquel étaient dévolues les af– faires politiques, Lorsqu'en 1302 la résidence royale fut fixée à Paris (sauf les assises annuel– les obligatoires à Roie et à Troyes), le roi cessa d e dresser chaque fois et pour toutès les sessions une liste des membres, confirmant ainsi impli-

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