BASA

180 Académie Saint Anselme les armes à 1' époque de Thomas rer et même sous Amédée IV (1 ) avec lequel Hs avaient fait la paix après la concession de statuts qui éta – blissaient que « le dit Comte serait leur sei– « gneur et eulx seraient ses subjects en lu i ren– « dant ses droits et deutz » . Ces faits d'armes avaient été comme la page liminaire de l'histoire valdôtaine et le présage héroïque de l'indépendance : un souffle de li– berté se dégageait de ces contrées et en pas– sant par le coeur des montagnards, elle faisait d'eux des champions de l'idée démocratique L'autorité du comte, dans le premier docu– ment, apparaît assez limitée: « illud spacium ( est a ponte lapidos Bautegi. usque ad pon– « tem Genesii (pont du Plot) ex utroque ponte " usque ad Duriam, sicut ripa veniens a Bau– « tegio circuit civitatem et suburbia » . Le comte n'explique pas encore avec une ab– solue certitude ses attributions, du moment que les citoyens d'Aoste s'engagent à assumer à leur tour sa défense, « si quis in episcopatu (( Augustae comitem offenderit, omnes burgen– « ses comitem pro viribus suis juvare debent » . Et le pacte passé entre le prince et le peuple (1) Ces patentes d'Amédée IV nous ne le s a vons pas, mais e lles sont rappe lées dans les Statuts de 1255 de Tho– mas II - Duc. Vol. II, pag. 309.